In Souvenir du vide Massinissa Selmani draws form it’s the purist pictorial tradition in creating a polyptych. A layout of similar forms filled with images that are not supposed to have anything to do with each other: comedy mixed with the tragic, the ordinary mixed with the extraordinary, the unexpected is expected. In a movement without apparent reason, the scenes invite each other to pass by an absence of place, by an absence of time, to configure reality as the artist sees it: a world so saturated by images and events that it becomes impossible to retain the essence. So he keeps a memory: emptiness, le vide.
Abdelkader Damani, Dakar 2014.
Dans Souvenir du vide, Massinissa Selmani fait de l’actualité un polyptyque dans la plus pure tradition picturale. Un agencement de formes similaires contient des images qui ne sont pas supposées avoir à faire les unes avec les autres : le comique côtoie le tragique, l’ordinaire côtoie l’extraordinaire, l’inattendu attend. Dans un mouvement sans raison apparente, les scènes s’invitent les unes chez les autres passant d’une absence de lieu à une absence de temps pour configurer le réel tel que l’artiste le regarde : un monde tellement saturé d’images, d’évènements, qu’il en devient impossible d’en retenir l’essence. Alors il en garde un souvenir : le vide.
Abdelkader Damani, Dak’art biennale, 2014.